| | Vos écrits. | |
| | Auteur | Message |
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Strawberry' Modo Loisirs
Age : 31 Localisation : Nowhere & Everywhere.
| Sujet: Vos écrits. Lun 28 Déc - 22:51 | |
| Vous écrivez des textes autres que sur Tokio Hotel ? Faites-les nous partager ici ! n______n' | |
| | | Miss_Kaulitz33 Traducteur
Age : 32 Localisation : Bordeaux
| Sujet: Re: Vos écrits. Mar 29 Déc - 1:31 | |
| Oui mais j'ose pas les montrer ... | |
| | | luna92 Modo Loisirs
Age : 32 Localisation : Quelque part sur Terre
| Sujet: Re: Vos écrits. Ven 1 Jan - 19:47 | |
| Oui mais c'est trop long pour que je poste ici x) | |
| | | Kanesixx Automatisch
Age : 39 Localisation : Dans ses rêves et son coeur
| Sujet: Re: Vos écrits. Jeu 22 Juil - 0:06 | |
| Je sais que le topic remonte, mais voici ma première réalisation écrite . J'espère que ça vous plaira (Toute ressemblance avec un film célèbre n'est pas fortuite ). Je précise que c'est sur le ton humoristique et que je ne souhaite choquer personne . En bleu, la traduction en Français (à peu près) correcte de certaines phrases xD - Spoiler:
Scène N°01 Bureau du directeur. Pas mal de paperasse un peu partout. Le directeur est sur son ordinateur avec un air assez soucieux
Bruits de coups à la porte. Le directeur lève la tête en direction de la porte puis déclare : - Vas-y Matthieu, rentre.
Matthieu entre dans le bureau, salue le directeur puis s'assied. - Écoute Matthieu, faut que j't'annonce quelque chose. - Chuis viré ? - Non, pire que viré. - Pire que viré... Mais c'est quoi ? - T'es muté dans le Nord ! - Rassure-moi, pas à Marseille ? - Non, pire. - Ô non... Chuis muté à Paris ? - Non, pire que Paris ! - Rassure-moi : pas en Bretagne ? - Non, dans le Pas-de Calais
Scène N°02 Sur le port, 3 personnages de dos. Ils se retournent, avec Matthieu au centre. Matthieu : J'en reviens pas qu'on m'ait muté ici, à Boulogne. Collègue N°1 : Bin quoi ? C'est bien Boulogne ! Tu sais, ça fait 5 ans que je bosse ici et... Matthieu : J'veux mouriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir Collègue n°2 : Mais pourquoi ? Matthieu : J'veux pas finir comme lui (Désignant le collègue N°1) ! Collègue N°2 : T'en fais pas va, on est là pour toi, on va tout faire pour que ça n'arrive jamais !
Un clochard, ivre, arrive en titubant vers les 3 personnages. Il va pour tomber, mais se rattrape sur Matthieu - Hé tisote, t'arret pô eune clope. [Hé toi, t'as pas une clope] Collègue N°1 : Doucement mon gars. Il vient juste d'arriver ici... Le clochard essaie de prendre un air digne pour commencer sa tirade : - Ola, ch'te plaint min gamin. Ch'est terrible ici, churtout l'odeur. Et eul pire, ch'est qu'cha comminche dès l'matin.T'arais l'choix : choit l'odeur del pichon qui arait débarquaille choit el odeur eud Findus. Et cha'rais cha toute eul journée et toute eul s'maine [Oh, je te plains mon gamin. C'est terrible ici, surtout l'odeur. Et le pire, c'est que ça commence dès le matin. T'as le choix : soit l'odeur du poisson qui est débarqué, soit l'odeur de Findus. Et c'est ça toute la journée, toute la semaine. Et c'est ça toute la journée, toute la semaine] (Renvoie comme s'il allait vomir, mais ravale). - Mais c'est l'enfer !!!! Le clochard prend Matthieu par les 2 épaules et lui dit : - Non, ch'est le port (Avec un gros accent du Nord). Fondu Noir avec le bruit du clochard vomissant. Titre du film : «Bienvenue chez les péqueux» FIN
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| | | Kanesixx Automatisch
Age : 39 Localisation : Dans ses rêves et son coeur
| Sujet: Re: Vos écrits. Dim 10 Oct - 12:54 | |
| Désolé pour le double post, mais voila une nouvelle écrite il y a plus d'un mois. Je me décide enfin a la mettre en ligne. Dites-moi sincérement ce que vous en pensez, je pense la mettre en ligne sur des sites spécialisés - Spoiler:
Malêtre Il amena la cigarette machinalement à la bouche. Son regard était perdu dans le vide. Une brise glaciale le fit frissonner. Il remonta le col de son manteau afin de contenir ce frisson qui l'envahit. Par chance, son abri de fortune le protégeait de la pluie, qui tombait sans discontinuité depuis le début de la journée. Depuis combien de temps était-il là ? Depuis combien de temps son esprit déambulait-il ainsi ? Il n'en avait aucune idée. Trop obsédé par son mal-être, il avait perdu toute notion de temps. Il ne remarquait même plus le monde qui l'entourait, le passage plus ou moins régulier des véhicules, les sourires qui lui étaient adressés, les enfants se jetant à son cou afin de le saluer. Plus rien ne comptait. Rien sauf ce désespoir croissant. Les yeux dans le vague, il tenta en vain d'oublier ces trop nombreux flashbacks qui le hantaient jour après jour. Jusqu'à quand le dévoreront-ils ? Tout ceci s'arrêtera t-il un jour ? Pas une seconde ne passait sans qu'un de ces cauchemars ne fit surface.
Il se revoyait en primaire, supportant coups et injures provenant de ses camarades de classe. Ils le savaient faible et sans défense, ils en profitaient pour mieux l'humilier. Pendant cinq longues années, jour après jour, il subissaient moquerie sur moquerie. Il se souvenait de chaque visage, de chaque prénom, attendant depuis longtemps d'assouvir sur chacun d'eux une vengeance incommensurable. Puis vint le moment du collège. De nouveau, les coups, les injures, les humiliations quotidienne, les railleries provenant aussi bien des élèves que du corps enseignant. Le même mot revenait régulièrement : Incapable. Avaient-ils raison ? Était-il à ce point incompétent, nul ? Oui, parce que ceci lui fut répété de façon continue. Il le savait maintenant : il n'arriverait à rien dans sa vie. Il ne serait jamais quelqu'un de bien, aimé des autres. Puis, un jour d'été, l'indicible arriva. Cette chose immonde, qui lui fit perdre à jamais son innocence. Cet homme, à qui il faisait une confiance aveugle. Il pensait avoir trouvé une personne de confiance, une personne qui pourrait l'aider à traverser ces moments difficiles. Le seul ami sur qui il pouvait compter. Mais ce n'était pas le cas. Ce monstre avait d'autres idées en tête. Des idées qui n'auraient jamais dû se trouver dans l'esprit d'un homme sain. Il se souvenait de tout, de chaque mouvement, de chaque mot prononcé par ce porc. Il voulut se défendre. Cela excita encore plus son violeur. Comment un homme pouvait-il faire ça à un enfant qui n'avait pas encore fêté son douzième anniversaire ? De telles choses ne devraient pas exister ! Mais à qui raconter cette horreur? Personne ne pouvait le comprendre, pas même sa famille, qu'il ne voulait pas faire souffrir inutilement. Il voulu garder ce secret enfoui au plus profond de lui-même, jurant qu'il se vengerai un jour.
En repensant à cet événement tragique, il serra de rage son poing, oubliant qu'il tenait la cigarette. Sa rage était telle qu'il sentit à peine la brûlure qui lui rongeait la main. Il se détendit légèrement, entrouvrit quelque peu sa main, laissant tomber le mégot. Un sourire terrifiant s'inscrivit sur son visage. Il venait de penser à ce jour, il y a de cela deux ans, ou il avait croisait cet être immonde. Coup du hasard ? Non, il savait où il habitait, il connaissait ses habitudes. Il l'avait attendu patiemment, pendant de longues minutes. Quand le monstre passa près de lui, il sortit de sa cachette. Son bourreau vit la barre en fer qu'il tenait, mais ne tenta pas de s'enfuir. La haine dans le regard de son assaillant finit de l'en dissuader. Il se rua sur celui qui l'avait moralement détruit. Les coups pleuvèrent. Malgré les nombreuses supplications de celui qu'il était en train de molester, il n'arriva pas à s'arrêter. Il cessa lorsqu'il n'arriva plus à lever le bras. Il regarda sa victime. Un sourire carnassier lui dessinait le visage. Il était heureux. Il s'était enfin venger. Quelle joie. Il se sentait fort, tout-puissant. Sans mot dire, il fit demi-tour, prit sa voiture, et rentra chez lui. Il ne redoutait rien de son adversaire : s'il parlait, il s'exposerait à des poursuites judiciaires pour ce qu'il avait fait. Quelques semaines plus tard, il apprit une nouvelle qui ne provoqua en lui aucune émotion : ce bourreau ne pourrait plus jamais marcher. Il voulut constater par lui même : en effet, cet homme qui se croyait invincible se déplaçait difficilement en fauteuil roulant. Il est certain que faire avancer son fauteuil d'une seule main, quand l'autre ne pourra plus jamais bouger, n'est pas chose aisée. Il avança doucement vers lui. Sur le visage de l'infirme, la terreur se lisait. Mais il ne s'arrêta pas, se contentant simplement de lui jeter un sourire de toute-puissance. Il venait de remporter sa première victoire contre cette chienne de vie. Un instant, il se sentit libre.
Cependant, ce sentiment de supériorité fut gâché par ces cauchemars récurrents. Chaque matin, il voulait en finir. Comment vivre avec cette angoisse permanente ? Il supportait de moins en moins de se réveiller en pleurs. Toutes ces terreurs nocturnes lui rappelaient quotidiennement ce qu'il avait vécu. Cette solitude lui gâchait la vie. Il aurait cent fois préféré vivre sur une île isolée plutôt que de se sentir si seul. Même si la période lycéenne lui avait laissé un quelconque répit, il n'avait pas réussi à oublier les années de souffrances qu'il avait enduré. C'est pourquoi il s'était isolé pendant ces cinq années. Ce n'est pas qu'il refusait les mains tendues vers lui, mais il avait cette appréhension vis-à-vis des autres. Et s'ils lui préparaient un coup bas ? Et si c'était seulement un moyen détourné pour mieux le faire souffrir par la suite ? Il avait perdu toute confiance envers le genre humain, prêt à toutes les bassesses afin de mieux rabaisser autrui. Il regrettait désormais ce choix. Il fallait se rendre à l'évidence : il n'avait pas d'amis. Et cela le rongeait intérieurement. Il enviait ces gens qui n'avaient pas subi les mêmes situations que lui, qui étaient entourés d'amis, qui s'amusaient et qui, surtout, étaient aimés par une personne. Car lui, il était seul. Il n'avait pas d'amis, personne qui l'invitait ou simplement l'écoutait, personne qui se souciait de sa santé ou de son moral. Personne ne l'invitait lors de soirées, tout le monde l'ignorait. Il enviait tellement ces gens qui croquaient la vie à pleine dent. Le plus dur pour lui était qu'aucune fille n'avait su l'aimer pour ce qu'il était. Jamais il ne connaitrait ce bonheur d'être aimé, de recevoir ces mots d'amour, d'être aimé à sa juste valeur. Jamais aucune fille n'aurait le courage d'apprendre à le connaître. Faisait-il peur à ce point ? Pourquoi le fuyait-on autant ?
Ses parents partis en vacances pendant trois semaines, il envisagea de se suicider. Mais ses voisins l'avaient sauvé à temps. Dès lors, il ne vivait plus, il survivait dans un monde qui ne pouvait le comprendre, qui ne voulait pas le comprendre. Il tentait maintenant de faire un peu plus confiance aux autres, mais c'était d'une difficulté inimaginable. Quotidiennement, il tentait de se convaincre qu'il était apprécié pour ce qu'il était, et que ses seuls amis ne feraient rien pour lui nuire. Mais cette notion était dure à concevoir, car étrangère à ce qu'il avait pu vivre jusqu'à présent. Les bruits se firent lointain. Il avait de plus en plus froid. Ce n'était plus le vent qui le faisait trembler. Le peu d'énergie qui lui restait s'envola. Il entendit des cris affolés, la sirène des pompiers. Il baissa la tête, incapable de la laisser relevée. À terre, une marre de sang. Il avait franchi le pas. Il ne sentit aucune douleur lorsque son corps heurta le sol. Dans un dernier soupir, il déclara : «Enfin». Son seul regret fut qu'aucune de ses connaissance ait pu lui dire qu'il l'appréciait. C'est ce qui lui manqua le plus à ce moment précis. Mais comment leur dire sans passé pour un gamin ? Heureux de quitter un monde qui ne voulait pas de lui, il s'éteignit. Maintenant, plus rien ne comptait. Il serait enfin libre. Fin
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