[2007] ARCHIVES

Premier baiser

Bill: Ca s'est passé avec la même fille que Tom, la seule mignonne des environs de notre village. Et tout comme lui, j'ai détesté. De manière générale, j'ai l'impression que personne ne garde un bon souvenir de son premier baiser.

Première petite copine

Bill:Je l'ai rencontrée un peu après mon premier baiser. C'était une fille plus ägée que moi, et nous sommes restés ensemble plusieurs moi.

Première fois

Bill:C'est une chose très intime sur laquelle je préfère ne rien dire.

Première cigarette:

Bill:Ca aussi, c'était avec Tom. On devait avoir 10 ans, et on s'était caché dans la forêt pour fumer. Ecoeurés par le goût du tabac et la fumée , nous n'avons jamais renouvelé l'expérience.

Première interpellation

Bill:Ce jour-là, j'ai vraiment manqué de bon sens et surtout de chance. Un siur, je rejoignais Tom et quelques amis lorsque je les ai apercus courir tout en criant "Police!Police !" Pris de panique , je me suis mis à fuir avec eux sans savoir pourquoi et c'est moi que la police a attrapé. J'ai appris plus tard qu'ils avait fait un feu au beau milieu d'un parc. Mes parents sont venus me chercher au commissariat et aucune charge n'a été retenue contre moi.

Le secret que tu souhaiterais percer chez les filles

Bill: Je ne comprends pas pourquoi elles vont toujours aux toilettes par deux [rire].

Ce que tu regardes en premier chez une fille

Bill: Ses yeux.

Dernier coup de blues

Bill: Pendant les vancances de Noël , le public et les fans me manquait.

L'allemand n'a plus la cote dans les classes françaises. Pour enrayer sa chute, personne n'aurait penser à embaucher un (très beau) chanteur androgyne au look gothique, cheveux en pétard et yeux ultra-maquillés. Et pourtant ! Bill Kaulitz, leader de Tokio Hotel, est en train de devenir le meilleur ambassadeur de la langue de Goethe. Le groupe de pop-rock allemand donnait cette semaine à Paris et Nancy deux concerts archi-complets, déclanchant l'hystérie des collégiennes. Avec des effets secondaires inattendus : les fans veulent apprendre l'allemand, afin de comprendre les paroles des chansons !

Le Goethe Institut, organisme chargé de promouvoir la culture allemande, a enregistré une hausse des demandes d'informations dans ses centres à l'occasion des concerts. Celui de Nancy enisage de proposer en août un cours de pré-rentrée intitulé : "Apprendre l'allemand avec Tokio Hotel". "Nous avons de plus en plus d'élèves, se réjouit Nicole Hawner, professeur. On ne sait pas si c'est dû à Tokio Hotel ou à la Coupe du Monde, mais l'Allemagne plaît à nouveau." Il y a quelques mois, elle a mis les chansons du groupe au programme : "Les élèves nous demandent d'apprendre les paroles. Ca les motive bien pour apprendre. Et ça marche même pour les adultes ! Les Tokio Hotel plaisent parce qu'ils parlent de choses qui touchent les jeunes, l'amour, l'amitié, la solitude, dans un langage simple, poétique."

Dans les ambassades et consulats allemands, on découvre peu à peu cet allié inattendu que les plus de vingt ans connaissent rarement. "Le consul de Strasbourg s'est renseigné cette semaine, on lui avait dit que les jeunes voulaient apprendre l'allemand grâce à lui", dit-on au bureau de presse de l'ambassade d'Allemagne. A l'ambassade, on se déclare ravi. "C'est formidable !" dit Gabriele Weber, conseillère culturelle chargée de relancer l'allemand. Pas un peu vexée, quand même de voir des musiciens réussir là où les politiques ont du mal ? " Nous sommes complémentaires ! Nous mettons l'accent sur le côté utile de la langue. Avec eux, c'est l'émotionnel qui joue. "

En 2000, collégiens et lycéens étaient 18,7 % à apprendre l'allemand, contre 15,7 % aujourd'hui. (Pour une baisse de près de 45 % sur dix ans.) En 2004, les gouvernements français et allemands ont mis en place un plan de relance : journée franco-allemande, classes bi-langues, européennes... Il commence à avoir des effets positifs. En primaire, le nombre de germanistes a augmenté de 25 % entre 2004 et 2006, et une hausse se fait sentir dans les classes de sixième. Quel sera l'ipact réel de Tokio Hotel ? Le groupe, qui plaît surtout aux demoiselles, rique en tout cas d'entraîner une surreprésentation des filles parmi les apprentis germanistes ...

[...]
Résultat? Une nuée de toutes jeunes filles s'étaient posées sur la pelouse, le coeur en transe pour voir en VRAI le phénomène du moment: les quatres Allemands de Tokio Hotel, le groupe "glam rock" qui déchaîne les passions prépubères.
Certaines ont campé là depuis 5 heures du matin et vivent ce soir les émois des tout premiers concerts. Ainsi, dès la première partie, les préadolescentes se transforment en vamps aux dents de lait. Avec des cris suraigus, elles jouent à: qui est la plus fan? "C'est moi!", hurle Coralie, 12 ans, le regard énamouré, en tripotant son tee-shirt à l'effigie du groupe Tokio Hotel. "Non c'est moi!, corrige sa voisine. Avec leur look punk, ils sont trop sexy!"
[...]
Il est 22h30. Soudain, une hystérie furieuse, des cris et des larmes, à l'arrivée sur scène de Tokio Hotel. Devant, les aods exultent. Derrière, leurs parents restent interdits.
En fait ca me fout la haine ce qu'ils ont écrit, c'est abusé.
Et sous la photo de Tom et Bill:
"Les Allemands de Tokio Hotel ont électrisé leurs fans."

Concerts à guichets fermés dans les plus grandes salles du monde, invasion de blogs et fan-sites sur le Net, CD arrachés des bacs en quelques heures…En à peine deux ans et deux albums, sacrés disques d'or sur la planète, le groupe allemand Tokio Hotel a balayé la scène rock d'un nouveau souffle puissant. Radikaler ! Un véritable tsunami gothique qui provoque l'hystérie des foules prépubères. À tout juste 18 ans, Bill Kaulitz, le chanteur charismatique tout droit sorti d'un manga, et son frère jumeau Tom, guitariste au look ragga streetwear, ont aujourd'hui imaginé une nouvelle façon d'aborder le métal et de le hisser à la première place des ventes. Accompagnés par Georg Listing, le bassiste britpop, et Gustav Schäefer à la batterie, ces quatre jeunes de Magdebourg, en ex-RDA, qui se connaissent depuis l'âge de 10 ans, sont devenus le porte-drapeau de toute une génération. Avec des textes évoquant les principales préoccupations adolescentes - la vie, la mort, l'amour… -, la langue de Goethe n'a jamais autant suscité d'enthousiasme dans les collèges !
À travers plus de 200 photos, décryptage du phénomène.

Vos Parent se font-ils des soucis pour vous?

Georg: Par définition les parents se font des soucis pour tout !
Bill : Ils nous soutiennent et font tout ce chemin avec nous !
Tom: Ils étaient là dès le début. Et puis ils sont heureux pour nous que tous les efforts et galères aient payé... Car avant c'est eux qui nous conduisaient à droite à gauche avec nos instrus et notre matos...

Que feriez vous si les critiques seraient mauvaises ? Vous les lisez au moins ?

Bill: Des critiques dans des magazines sérieux je les lis à chaque fois...
Tom: Mais bon, pas mal de gens disent d'emblée : C'est de la merde ! C'était déjà comme ca avec notre ancien group : Devilish. On est blindés maintenant !!!
Georg: bien sûr que les medias nous saoulent mais bon... ils ne font que leur job.

Johnathan Meese (peintre et showman) : Quel est votre animal préféré? Moi ce sont les hypocampes.

Tom Moi aussi je trouve ca cool les hypocampes !
Gustav : Moi ce sont les panthères
Bill : Moi ce sont les clebs ! J'adore les chiens !
Tom: Moi ce sont les clebs et juste après viennent les lions !
Georg : Moi je trouve que les dauphins sont cools !

Bushido (Rappeur) : Pourquoi tant de fans de TH sont aussi fans de moi ?

Bill : J'en sais rien, j'y comprends rien !
Tom : Mouais, moi je tiens la gratte dans un groupe de rock et en privé je n'écoute que du hip hop...

Une de vos nouvelles chansons s'appelle « Spring nicht ! (= ne saute pas). Si vous l'aviez appelée « Spring », vous seriez probablement responsables pour une vague de suicides de par l'Allemagne !

Bill : Jamais je ne ferais une chose pareille ! Même pas en rêve je n'écrirais une telle chanson !
Tom : Bien sûr à cause de la part de responsabilité, mais ce n'est pas que ca ! Il y a aussi notre état d'esprit. Nous n'écrivons pas des chansons pour voir comment le monde extérieur y réagit. Nous écrivons à propos des trucs qui nous bougent, nous touchent. Et « suicide-toi ! » C'est vraiment pas le type de truc avec lesquels nous nous occupons !

Atze Schröder (Comédien) : Quels sont vos 5 chansons de rock préférées ?

Gustav : « Enter Sandman » de Metallica.
Tom : Moi j'ai toujours aimé « TNT » de AC/DC.
Bill : Moi j'ai toujours adoré la chanson de la bande son d'Armageddon, d'Aerosmith, et « Nothing Else Matters » de Metallica .
Georg: Les trucs de Green Day : « Wake me up when september ends » ou encore « boulevard of broken dreams ».

Dans un interview Bastian Schweinsteiger affirmait: “Marquer des buts c'est plus important pour moi que le sexe” Et vous qu'est ce qui vous importe le plus?

Georg: Alors pour moi c'est la musique, clairement !
Gustav : C'est une question conne !
Georg : En même temps je ne crois pas que je pourrais me passer de cul toute ma vie...
Tom : Et on n'a plus le droit de se branler non plus ?

Dolly buster (ancienne actrice porno) : Bill, quelle est la marque de ton mascara ?

Bill: Oh ! Là je vais devoir te décevoir, C'est n'importe lequel noir dans n'importe quel drugstore...

Dolly Buster : Tu as déjà fait l'amour ?

Bill : Je ne vais pas te le dire. En revanche je sais exactement que toi tu l'as déjà fait...

Qu'est ce que ca vous fait de recevoir un tel accueil en france?

Bill : C'est génial et c'est totalement inattendu ! Jamais on aurait pu penser qu'en chantant en allemand nous pourrions séduire le public français
Tom : Ce qui me surprend le plus, c'est qu'ils connaissent les paroles de nos chansons par cœur et les chantent lors des concerts.
Bill: J’ai hâte de revenir en avril faire des grandes salles.

Comment trouvez vous vos fans françaises ?

Bill : Elles sont très enthousiastes et ont un maximum d’énergie. J'aime beaucoup leurs looks, elles portent beaucoup de noir, mais arrivent toujours à trouver des accessoires originaux et un style qui leur est propre. Vous savez que j'attache beaucoup d'importance au look, alors j'aime bien regarder comment mes fans sont habillées.

C'est vrai tu arives à voir ces détails en concerts ?...

Bill : Dans les petites salles, c'est facile. J'aime bien nouer un contact avec le public, que ce soit à travers le regard ou en leur touchant la main quand c'est possible. J'arrive même à reconnaître des gens qui reviennent régulièrement à nos concerts. Dans les grandes salles, c’est plus compliqué. Mais ce qui m’éclate, c’est le show et l’énergie que nous donne le public.

Quelles sont vos passions en dehors de la musique ?

Bill : La réponse pour tout le monde, c' est : dormir.
Gustav : Ceci dit, j' adore faire du vélo.
Bill : Honnêtement, ma passion c’est la musique. En dehors de ça, je m’occupe de ma famille.
Georg : La musique nous comble tellement que l’on n' a pas besoin d' avoir d' autres hobbies. De toute façon, nous n’avons pas le temps.
Tom : J’ai essayé le karaté, mais ça fait parties des activités que l' on essaye quand on est jeunes, et finalement il n' y a que la musique qui est restée.

Votre nouvel album sort très bientôt, comment sera t-il ?

Bill : Il contiendra douze titres inédits, il sera très rock. Nous avons participé à l’écriture de tous les morceaux. Et nous parlons de plein de thèmes différents et de choses qui nous sont arrivées durant ces deux dernières années.

Pourquoi l’avoir appelé ZIMMER 483 ?

Bill : Cette chambre existe vraiment. Elle est importante pour nous pour certaines raisons. Je ne peux pas en dire plus pour l' instant...

Est-il facile d' avoir une copine quand on fait partie d' un groupe aussi soudé ?

Bill : Durant ces deux dernières années, aucun de nous n' a vraiment vécu de grandes histoires d' amour. On ne peut donc pas en parler.
Tom : Ca a été plutôt de petites aventures. C' est un peu normal parce que nous ne sommes jamais chez nous.
Bill : C’est vrai que quand l’un de nous sort avec une fille, on en parle entre nous et on donne notre avis. (Rires.)

Avec ce succès, comment ne pas prendre la grosse tête ?

Bill : Nous veillons les uns sur les autres afin que personne ne s'enflamme. Nos familles sont aussi très présentes afin que nous ne nous prenions pas pour ce que nous ne sommes pas.